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Lama Tsultrim Gyamtso

Son cheminement

Né en 1959 dans le Sud de la France, près de la côte Méditerranéenne, d’une famille aux origines Chrétiennes, il reçut depuis son enfance une bonne éducation morale selon cette tradition.

A l’âge de 17 ans, sans pour autant renier ses antécédents, il s’engagea dans la pratique de l’Enseignement du Bouddha en été 1976.

En janvier 1977, il rencontra le Vénérable Kalou Rinpotché de qui il reçut les vœux de Refuge.

Il rencontra le Seizième Gyalwa Karmapa juste après cela et il reçut de lui plusieurs transmissions de pouvoir (initiations) importantes. En ces occasions, le Karmapa accomplit de nombreuses fois la cérémonie de la Coiffe Noire.

En mars 1977, il prit les vœux monastiques mineurs (en Sanscrit : Brahmatcharya, en Tibétain : Tsangtcheu Guénièn, Pur fidèle à la vertu).

En 1977, il demanda au Vénérable Lama Teunzang de l’instruire dans le Dharma du Bouddha (Enseignement de l’Éveil), reçut de lui les vœux de Bodhisattvas (Être d’Éveil), des initiations et apprit le Tibétain (lecture et étude des Textes Sacrés, ainsi que le Tibétain parlé), ainsi que les rituels comprenant la maîtrise des instruments de musiques traditionnels, la confection des tormas et bien d’autres choses encore. De même, il apprit beaucoup dans le travail de construction éprouvant très intense à ses côtés et ensemble ils accomplissaient de plus toutes les pratiques quotidiennes.

Il fit un pèlerinage avec le Vénérable Lama Teunzang dans de nombreux lieux sacrés de l’Inde et du Népal, et au cours de celui-ci, en février 1980, à Samdroup Dardjéling (monastère près de Sonada), il reçut les vœux de Guétsul (de Ceux qui se Conduisent Selon la Vertu, ordination monastique) auprès du Vénérable Kalou Rinpotché, de qui il reçut aussi des Enseignements.

A Roumtek siège du Gyalwa Karmapa (Sikkim), il reçut du Seizième Karmapa Rangdjoung Rigpai Dordjé plusieurs transmissions de pouvoir (initiations) et assista à nouveau aux cérémonies de la Coiffe Noire, dans lesquelles il est enseigné que le Gyalwa Karmapa manifeste véritablement l’activité de Tchènrézig (Avalokiteshvara) et que la vue de cette Coiffe Sacrée est libératrice.

Il reçut par la suite de nombreux Enseignements, Transmissions, Initiations et bénédictions de plusieurs Maîtres tels que Shamar Rinpotché, Gyaltsap Rinpotché, Phawo Rinpotché, Kalou Rinpotché, Guèndun Rinpotché, Bokar Rinpotché, Orgyèn Trulkou Rinpotché, Khenpo Tsultrim Gyamtso Rinpotché, Khenpo Deunyeu, Lama Orgyèn, Lama Tsultrim Dawa et Lama Djangtchoub.

A l’âge de 24 ans, en 1984, il entra dans la traditionnelle retraite de trois ans, trois mois trois jours, ce fut la première retraite guidée par Guèndun Rinpotché, dont il reçut toutes les transmissions complètes pour finalement devenir un instructeur apte à guider autrui sur le chemin de l’Éveil. A l’issue de cette retraite qui s’acheva en 1987, il reçut le titre de Lama (littéralement : Mère Insurpassable) et de détenteur de la connaissance (Rigdzin) comme tous ses compagnons de retraite.

Shamar Rinpotché qui supervisa la retraite, conféra des transmissions et des Initiations. Dans cette période, le groupe de retraitants reçut aussi de Phawo Rinpotché une Transmission et des Instructions. Kalou Rinpotché et Sitou Rinpotché leur rendirent visite et ils reçurent quelques conseils de leur part. Lama Teunzang vint leur rendre visite une fois par an et donna une transmission.

A la sortie de la retraite, Djamgoeun Kongtroul Rinpotché transmit des initiations, des transmissions et l’ordination monastique complète (Guélong : Ceux qui Adoptent la Vertu).

Chacun des Maîtres qui les rencontrèrent fit des éloges à Guèndun Rinpotché sur tous les pratiquants de cette première retraite qu’il guida excellemment et exceptionnellement.

Malgré son souhait de poursuivre en retraite à vie, une fois cette retraite achevée, il fut rappelé par le Vénérable Lama Teunzang qui lui demanda de le seconder à Karma Migyour Ling (centre du Dharma à Montchardon, en Isère).

Après une année passée à donner des Enseignements et à guider des pratiques, il s’engagea dans une première retraite de cent Nyoung Nés (Pratique de la Demeure en Ascèse) à la demande du Lama. Au cours de laquelle, inspiré par la grâce de Tchènrézig, il fit le vœu d’accomplir une accumulation de mille Nyoung Nés pour le bien des êtres. Ce type de retraite de groupe permet d’accumuler les Nyoung Nés pratiqués par tous les participants, ce qui rend encore plus vaste l’accumulation vertueuse en la multipliant.

Au centre du Dharma de Karma Migyour Ling, il effectua sept retraites de cent Nyoung Nés consécutives.

Au cours de ces années, il reçut encore d’autres Transmissions, Enseignements, Initiations et bénédictions de Maîtres tels que Shamar Rinpotché, le Gyalwang Drouktchèn Rinpotché, Kalou Rinpotché, Dilgo Kyèntsé Rinpotché, Guèndun Rinpotché, Bokar Rinpotché, Lama Teunzang, Thrangou Rinpotché, Bérou Kyentsé Rinpotché, Traleg Rinpotché, Khandro Rinpotché, Tokden Rinpotché, Khènpo Tchodrak, Khènpo Tsultrim Gyamtso, Lama Tchogdroup, Shangpa Rinpotché et Lama Tènpa Gyamtso.

Ensuite, souhaitant réaliser les souhaits et conseils de Guèndun Rinpotché concernant la création d’un lieu de retraite en montagne, il décida de quitter le lieu de Montchardon pour accomplir ce but. Ainsi, il requit l’autorisation de son Maître et des membres de la congrégation de qui il reçut l’accord unanime pour quitter Karma Migyour Ling. Bien que Lama Teunzang ne souhaitât pas qu’il parte, il lui donna néanmoins son accord.

Suite à son départ, en 1996, il rendit ses vœux monastiques auprès de Guèndun Rinpotché et décida d’adopter une vie hors du cadre monastique tout en continuant à pratiquer le Dharma du Bouddha (Enseignement de l’Éveil) dans un environnement moins strict, en menant une vie de couple.

Pendant cette période de transition difficile à vivre parfois, mais riche d’expériences fructueuses, il continua toujours à pratiquer et à donner des instructions de méditation à ceux qui le lui demandaient.

Il reçut pendant cette période des Transmissions et des bénédictions du Karmapa Trinlé Thayé Dordjé, de Shamar Rinpotché, de Jigmé Rinpotché et du Vénérable Lama Teunzang à qui il resta toujours fidèle.

En mai 2001, Le Vénérable Lama Teunzang lui demanda de développer son activité pour le bien des êtres et de construire un lieu de pratique pour mener à bien cette tâche. Il lui donna des conseils pour cela et vint bénir le lieu de retraite depuis le tout début jusqu’à son achèvement.

Alors que les conditions matérielles furent de nouveau réunies en automne 2004, il décida de poursuivre son engagement d’achever la pratique des mille Nyoung Nés, ce qui fut fait en février 2009.

Il souhaite désormais mettre l’accent sur la pratique du Mahamoudra qui lui semble la plus appropriée à l’esprit occidental, tout en proposant des retraites de Nyoung Né lorsque le nombre de participants est suffisant.

Il consacre sa vie à la pratique et au partage des Enseignements du Bouddha, avec un esprit d’ouverture et de détente, et transmet les Enseignements selon les aptitudes et aspirations de chacun tout en restant fidèle aux transmissions reçues.

Sa personnalité

Un Lama s’intègre à une lignée de transmission spirituelle authentique ininterrompue. Pour enseigner, il a nécessairement lui-même reçu la transmission complète puis l’injonction de ses Maîtres de transmettre à son tour ce qu’ils lui ont donné.

En aucun cas on ne s’auto-proclame guide spirituel. Ce sont les Maîtres, eux-mêmes qualifiés et accomplis dans la pratique, qui déterminent si le disciple est apte ou non à retransmettre les instructions de sa propre lignée.

Avec une compassion et une patience sans limite, Lama Tsultrim Gyamtso est à l’écoute de chacun et son but est d’aider tous les êtres à progresser. Il est très disponible, facilement accessible et donne son temps sans compter.

Il s’exprime de façon directe et n’accepte pas les compromis qui sont des leurres. C’est une personne authentique et profonde qui ne cherche pas à donner une autre apparence que la sienne.

Sa façon d’enseigner

Les récitations des pratiques ou des prières se font en Français. Les textes sont repris, améliorés ou traduits par le Lama (et revus par des érudits, autant que possible) avec un souci constant de rester fidèle au sens et aux mots des textes d’origine ; cela en parfait accord avec ses Maîtres qui l’ont encouragé dans ce sens. En particulier Guèndun Rinpotché, son Maître Racine, a expliqué qu’une fois la transmission complète reçue dans la langue Tibétaine, il sera nécessaire de la retransmettre dans la langue propre à chacun.

Ainsi, la pratique et les enseignements sont adaptés à ce lieu de retraite qui peut être différent de ceux que vous connaissez déjà, car chaque Maître enseigne et pratique selon ses propres inspirations et qualifications.

Votre séjour sera d’autant plus bénéfique si vous pratiquez sans idées préconçues, avec un esprit neuf et positif.

Puissent nos vues, méditations et actions aller toujours dans le sens de la voie de l’Éveil et puissions-nous pleinement accomplir le bien et le bonheur provisoire et ultime de tous les êtres !

 

 

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